dimanche 2 novembre 2014

Les meilleurs pinceaux, "Winsor et Newton"

La qualité du pinceau utilisé pour peindre de fins détails est déterminante pour peindre longtemps...ou peindre tout court! Comme vous le savez certainement, les poils d'un pinceau ont tendance à former une courbe avec l'usure puis, à se détacher de la gerbe principale en mèches rebelles. Alors, tout est perdu, le pinceau devient un outil de brossage-à-sec, d'application de pigment ou autres travaux qui usent mais nécessaires.

Tous les pinceaux que j'ai utilisé ont développé cette petite courbe incommode assez rapidement.

Par contre, en parlant de ce problème au commis des beaux-arts du Omer Deserres du centre-ville, celui-ci m'a vanté les pinceaux "Winsor et Newton".

Il m'a garanti que ces pinceaux résistaient particulièrement longtemps à l'usure s'ils étaient bien entretenus.

J'en ai alors acheté un, de taille "000" et après plusieurs mois d'utilisation, je peux dire qu'il s'agit du meilleur pinceau que je n'ai jamais acheté. Il a encore la même qualité qu'au premier jour.

Bien sûr, ces pinceaux sont dispendieux: 20$ pièce mais, cela vaut grandement la peine. Il est plus facile de peindre, on économise donc du temps et, en bout de ligne on économise en argent en conservant le même pinceau.

Pour la petite histoire, ces pinceaux ont été créés à la demande de la reine Victoria (qui semble-t-il était aussi fatiguée de peinturer avec de piètres pinceaux) et la maison d'artisans les produisant leur a donné son nom.


vendredi 29 août 2014

1ere partie de la campagne: assaut sur les fortifications

Alors l'assaut a été lancé, ma campagne a connu sa première bataille. Il s'agissait pour la compagnie de prendre une ligne de fortifications russes. Celle-ci consistait en une ligne de défenses antichars et de barbelés défendus par trois Zis-3 et un bunker de commandement duquel l'officier russe dirigeait le tir d'une batterie de 3 mortiers de 82mm.

Il y avait trois objectifs: le centre de la ligne de fortifications, l'église sur le flanc gauche russe et, le sommet de la colline sur le flanc droite à l'intérieur des fortifications.



Plusieurs unités se joindraient plus tard à la partie. Le gros des forces russes, dont notamment trois T-34, étaient en réserve. Du côté allemand, une partie de l'infanterie, soit l'escouade de sappeurs d'assaut mécanisée et deux escouades d'infanterie régulière (des piétons) devaient arriver vers le tour 4 sur le flanc gauche des russes et prendre d'assaut l'église (un des trois objectifs). Notez que pour réaliser cette entreprise, les sappeurs d'assaut, au moral d'élite, étaient munis d'un lance-flamme. 

Voici un aperçu des forces allemandes après leur 1er tour. Le Tigre tient le coté droit, les panzer IV s'avancent au milieu. La reconnaissance, un 222 et un 234, se tiennent derrière la forêt à gauche, craignant les canons anti-char.   L'infanterie a travers le champ au milieu.



La partie s’est terminée avec la prise de tous les objectifs grâce au sprint des deux survivants d’une équipe de mitrailleuse vers les barbelés : le dernier objectif russe à prendre. C’était de justesse car la bataille allait prendre une tournure plus sanglante.

En effet, L’église, tenant le flanc gauche de la ligne de fortifications russes, venait d’être prise mais pratiquement toutes les forces allemandes qui y étaient ou s’y dirigeaient, environ trois escouades pleines, étaient immobilisées sous les tirs de l’artillerie russe. Ainsi, deux escouades russes s’approchaient impunément de l’église à distance de tirs rapprochés. Deux autres escouades russes en réserve auraient tôt fait de les renforcer. La capture du dernier objectif permis donc d’éviter une coûteuse fusillade pour le contrôle de l’église.

Voici, vu du côté allemand.
 
Voici vu du côté russe, avec le petit chalet sur la butte qui faisait office de bunket de commandement.

Les T-34 russes furent timides. Ils ne purent que détruire un 232 qui s’était aventuré sur le sommet de la colline se trouvant au milieu des fortifications russes pour y capturer cet objectif. La destruction du 232 ne fut pas vaine puisque la capture de l’objectif fut cruciale à la victoire allemande.


La bataille dura 8 tours. Les Allemands dénombrèrent 12 pertes dont les membres d’équipage du 232. Les russes perdirent 15 hommes mais le gros de l’armée fut constamment immobilisé par la vigueur des tirs d’artillerie allemands.

L'artillerie est vraiment la reine des batailles, surtout lors d'un assaut direct!

vendredi 22 août 2014

Nouveaux Panthers

J'ai terminé des chars Panthers allemands pour la bataille de Kursk. Il s'agissait de modèles "snap-tight" sans colle de Zvezda. Le kit devait compter un peu moins d'une centaine de pièces, dont certaines très délicates, qu'il était très soulageant de constater la facilité avec laquelle elles s'ajustaient les unes dans les autres, sans colle, tel que vanté. Une merveille d'ingénierie mais certainement pas un kit "fast build". Ça m'a pris un bon deux heures par char.

Je suis déçu de l'effet du camouflage. Décidemment, le camo allemand, c'est avec un aérographe que ça se peint. Je me console en me disant qu'à trois pieds de distance de l'œil, une fois sur la table de jeu, ça ne sera pas trop mal.

 

Cette photo donne une idée de l'échelle


Ci-dessous, ma superbe station à photo avec les deux chars un à côté de l'autre. Vous remarquerez que chaque Panther a un numéro distinct: 434 et 445. Ça a un côté pratique puisque dans Battlegroup Kursk, il faut compter les munitions anti-chars et haute-explosion qu'emporte chaque véhicule. Les numéros aident évidemment à distinguer chaque véhicule.

mardi 19 août 2014

La veille de l'offensive: la naissance de la rivalité entre Sinram et Meentzen


Avant de débuter la campagne, j'ai fait un peu de jeu de rôle avec mes personnages et l'émulateur de Maître de jeu. Voici la version littéraire de ce qui en est sorti:
Les trois officiers, Kamptz, Poellath et Sinram, sont rassemblés dans la tente de commandement de l’Oberstleutnant Adolf Zumfelde à la demande de ce dernier. Il est minuit et on a servi du café. Les choses doivent être sérieuses. Zumfelde annonce sans ambages que la grande offensive prévue commencera à 4h am ce matin.  Les hommes  s ‘y attendaient, les signes s’accumulaient depuis plusieurs semaines.

 Zumfelde expose ce qu’on attend de la compagnie pour cette offensive : comme à l’acccoutumée, elle sera le fer de lance de l’offensive qui doit briser les défenses russes dans leur secteur. Puis,  Zumfelde annonce aussi que l’homme assis dans le coin, silencieux,  n’est nul autre que Joerg Meentzen : un Ace des blindés!

Celui-ci assistera la compagnie avec son char Tigre, un Panzer VI, le meilleur que le Reich peut produire, et ce, pour toute l’offensive.  Dans son fort intérieur, Sinram, chef du peloton de chars Panzer IV, ressent un pincement : « ce n’est pas vrai que ce bâtard va me voler toute la gloire qui me revient, j’ai plus d’expérience que lui! ». Meentzen, une fois introduit au groupe, ne peut que noter la sècheté de l'attitude de Sinram à son égard et, bien sûr, la décoration à sa poitrine avec laquelle il  joue inconsciemment.  Invisible aux autres, une rivalité s’installe entre ces deux chevaliers du fer.

Les hommes prennent congé de Zumfelde et vont rejoindre leur unité pour les préparer au combat qui viendra dans à peine quelques heures… Les prochains jours seront longs et cruciaux pour le dénouement de la guerre.

Un émulateur de Maître de jeu


Maintenant que j’ai déterminé la personnalité des quatre principaux officiers de ma compagnie pour ma campagne de Battlegroup Kursk, j’aimerais vous partager comment je fais avancer l’intrigue les liant entre les batailles.

Pour cela, je dois vous présenter un outil particulier, il s’agit du Mythic GM Emulator. Il s’agit d’un programme conçu pour « remplacer » un Maître de jeu et jouer des campagnes de RPG totalement coopératives : tout le monde ce sont des joueurs

Comment ça fonctionne? Vous écrivez le nom des personnages joueurs dans le bon champ, de même que pour les personnages non-joueur, puis vous décrivez brièvement la situation dans le champ « thread ». Alors, vous posez une question à réponse ouverte du genre : « que ce se passe-t-il de particulier lorsque le chef du bataillon fait venir les officiers pour leur annoncer la tenue de l’offensive? » Et là t’as une réponse que t’es libre d’interpréter. Essayez-le, c’est amusant. Vous trouverez l’émulateur ici : Emulateur Mythic

Alors, dépendemment de ce qui s’est produit durant la bataille, je mettrai en scène des rencontres entre mes personnages où, à l’aide d’émulateur, je ferai progresser l’histoire les unissant. J’espère en arriver à des situations qui auront un impact sur les batailles, bien sûr! Comme par exemple, l’arrivée de certains renforts ou l’attribution d’un malus ou d’un bonus à certains jets en fonction de l’histoire.

De plus, cela participe à alimenter l’histoire entourant ces personnages, de façon à ce que lorsqu’ils seront en danger durant mes parties, le suspense ne sera que plus grand!